Chaque année, la capitale perd environ 12 000 d’habitants. Ces derniers préfèrent plutôt laisser Paris au profit de la province ou de la banlieue. Selon l’Insee, ce phénomène risque de durer jusqu’en 2025.
Le constat est sans appel
Depuis quelques années, tous les ans, Paris se vide petit à petit, car les habitants préfèrent quitter leurs demeures pour acheter ou louer dans la petite ou grande couronne et même en province. Cette situation n’est d’ailleurs pas prête de s’arrêter avant 2025. Les chiffres sont à l’appui, en effet, le nombre d’habitants qu’a perdu la capitale entre 2011 et 2016 compte près de 59 648. L’exode est plutôt régulier d’après les chiffres, car nous pouvons compter environ 12 000 personnes par an qui quittent Paris alors qu’entre 2006 et 2011, la capitale en gagnait 13 700 habitants.
Sans compter le déficit de natalité dans la capitale
Ailleurs qu’à Paris, les couples font beaucoup plus d’enfants. Dans la capitale pourtant le déficit de natalité s’affirme, car avec 31 940 naissances au début des années 2000, en 2016, le chiffre est vite tombé à seulement 28 384. Cette chute s’explique par de nombreux facteurs :
- Les Parisiennes ont tendance à faire des enfants plus tard (33 ans pour le premier).
- Elles ont tendance à en faire moins par rapport aux femmes des autres villes.
Cette chute laisse ainsi le nombre de décès prendre le pas sur le nombre de nouveau-nés et ce n’est pas tout, car des classes et des écoles ont aussi fermé leur porte vu le manque d’enfant à Paris.
L’immobilier hors de prix alors les Parisiens veulent aller ailleurs
A Paris, il faut dire que le marché de l’immobilier est très tendance et la complexité devient même de plus en plus importante. Dans la capitale, il y a en effet plus d’acheteurs que de vendeurs. Et si on en trouve, le prix n’est pas accessible à tous, d’autant plus qu’il ne cesse de grimper ces dernières années. L’immobilier tout en entier souffre de cette situation, car en vente qu’en location, le prix est très élevé par rapport à d’autres villes. Cela explique sans doute la décision des familles parisiennes qui ont plus d’un enfant de rejoindre la banlieue ou la province pour trouver des surfaces plus grandes et bien en adéquation avec leurs moyens.
Si les Parisiennes quittent Paris, c’est pour acheter ou louer ailleurs et ils sont de plus en plus nombreux à opter pour cet exode. Une situation qui semble inquiéter le marché de l’immobilier de la capitale, seulement pour ceux qui rêvent plus que tout vivre à Paris, ces départs se voient comme une nouvelle opportunité pour les autres, notamment pour les célibataires ou les couples qui ont les moyens de vivre dans la capitale.