Le marché de l’immobilier après un énième confinement

Presque tous les domaines ont été touchés par la pandémie. Le marché de l’immobilier n’est pas épargné par la succession de confinement. Le quotidien a été chamboulé de bout en bout et des changements se sont installés dans l’investissement immobilier.

La digitalisation devenue un outil fiable

Les professionnels en immobilier se sont très vite rués vers l’utilisation d’outils numériques dès l’annonce du premier confinement. Vu le rebondissement de la situation face à l’émancipation de la COVID-19, il fallait prendre des décisions strictes. C’est ainsi que la digitalisation de toutes les réalisations en immobilier s’est installée. La praticité de cette solution apporte de l’aide surtout aux agences immobilières.

Avec la solution apportée par la digitalisation, il devient plus souple de traiter les dossiers dans l’immobilier. Les visites virtuelles sont de plus en plus pratiquées pour éviter les contacts. Il est même possible de réaliser les signatures à distances pour les actes notariaux. Divers dossiers avec l’investissement immobilier peuvent être signés à distance. L’arrivée de la digitalisation sur le marché de l’immobilier apporte donc de la souplesse sur les traitements.

Les prix en baisse sur l’immobilier dans les grandes villes

Même si 2019 a été marquée par l’optimisation des prix sur le marché de l’immobilier avec une augmentation de plus de 6%. Dès le début de l’année 2021, une forte baisse des prix a été constatée. Dans l’hexagone, cette baisse du coût sur l’ensemble des immobiliers (vente, location…) a un rapport avec la crise sanitaire. Pourtant à Nantes, le marché de l’immobilier respire le vent de la progression. Pour Rennes, cette augmentation des prix de l’immobilier est évaluée à + de 3% contre +4.5% à Strasbourg. En 6 mois, les prix ont donc augmenté ce qui attire les investisseurs immobiliers à se rediriger vers ces régions.

Toujours à cause de la pandémie et le confinement qui peut revenir dans certaines régions. La pénurie sur le marché du neuf se fait sentir. La baisse des permis de construire comme l’arrêt de divers chantiers sont des éléments qui accentuent cette pénurie. Beaucoup de projets immobiliers ont été stoppés ces deux dernières années. Ainsi, les logements neufs se font rares dans le monde de l’immobilier. Dans ce même axe, les mises en vente de maison (d’appartement) sont de plus en plus réduites. Il faut donc trouver d’autres moyens pour revaloriser ce marché et aussi inciter les investisseurs.

D’autres conditions mises en place

La pandémie a bien changé les spécificités de l’investissement immobilier. Certains points sont revus pour simplifier le marché et aussi faciliter le terrain pour les investisseurs. Les points les plus touchés par ce changement sont :

  • Les critères d’emprunt dont la durée maximale a été rallongée jusqu’à 27 ans si elle a été 25 ans avant ;
  • Les taux d’intérêt qui ont connu une baisse importante (1.14%) ;
  • Le statut du loueur (dans les locations meublées) est également modifié dont une soumission à des cotisations sociales.

Même si la crise sanitaire a déstabilisé le monde de l’immobilier dans son ensemble. Il est quand même impossible de mesurer les effets de la pandémie sur ce domaine.